Guide initiatique
pour le chercheur d'énigmes

Préambule de ChocoCervo.fr

Ce guide sera un bon compagnon pour accompagner votre résolution des énigmes du calendrier car il est conçu pour rassembler un grand nombre de ressources. Cependant, il ne sera pas forcément utile pour toutes les énigmes.

De plus, n'espérez pas y trouver des réponses directes aux énigmes proposées mais plutôt un certain nombre de pistes pour guider vos recherches. L'objectif principal est bel et bien de rassembler un maximum d'informations dans un même document, pour faciliter votre exploration.

Introduction

Si vous n’êtes pas habitués à résoudre des énigmes, nous vous proposons ce petit guide pour vous présenter les principales techniques et notions pour être efficace plus rapidement.

Prenons un temps pour parler de la façon d’aborder une énigme :

Nous avons rassemblé les techniques de résolution d’énigmes en quatre catégories pour simplifier la lecture de ce guide :

Pour finir, en dernière page, vous trouverez des liens vers des outils souvent utilisés par les habitués… Mais n’oubliez pas que tout outil nécessite un temps de découverte et doit être correctement guidé. Parfois, il vaut mieux le bon vieux papier-crayon !

Par quelle partie commencer la lecture pour résoudre votre énigme ?

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Dissimulation

Souvent, un message peut être invisible sans être codé, s’il est caché parmi d'autres éléments (soit dans un visuel plus large soit dans un texte plus grand). La dissimulation est donc le fait de cacher l’information intéressante dans une autre information d'apparence anodine.

Dans un texte

Si vous vous retrouvez face à une énigme comprenant un texte parfaitement lisible et compréhensible mais sans savoir quoi en faire, il peut s'agir d'une dissimulation.

Il faut alors trouver la façon dont cette information clef est cachée dans le message en analysant les indices donnés par l'auteur et les éléments remarquables du texte qui peuvent être par exemple :

Finalement, il y a beaucoup de façons de dissimuler un message dans un autre. Il faudra donc trouver les indices que l’auteur a laissé pour nous orienter.

Ces méthodes de dissimulation ont été très souvent utilisées (y compris en dehors des énigmes). Voici notamment un peu de lecture si vous souhaitez voir des acrostiches célèbres sur Wikipedia.

Dans un visuel

Le procédé de dissimulation fonctionne aussi avec le visuel. Une image d'apparence banale pourrait révéler des informations capitales grâce aux informations dont vous disposez.

C’est d’ailleurs souvent intéressant de pouvoir repérer ou tracer directement des choses sur le visuel pour ne pas rater ce genre de dissimulation.

Les possibilités sont tellement nombreuses qu’il est impossible de toutes les lister… Mais vous savez au moins une chose, papier et crayon sont vos alliés les plus précieux…

Aller plus loin ?

Il existe une catégorie de dissimulation un peu plus “experte” qui consiste à cacher un message dans un endroit où on irait jamais le chercher naturellement. Cela s’appelle la stéganographie et consiste par exemple à cacher du texte dans une image (sans que cela ne puisse se voir à l'œil) ou même dans un fichier son. Pour lire le message caché, il faut alors analyser le fichier qui le contient avec le bon logiciel.

Sur l’exemple ci-dessous, on a par exemple caché le texte “bonjour” au sein d’un fichier son et celui-ci n’est visible qu’en regardant le spectrogramme de l’audio avec un logiciel comme Audacity :

Spectrogramme d'un fichier audio cachant un message
[Source de l’image et plus de détails sur la méthode]
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Substitution

Il arrive que le message d’une énigme soit à première vue incompréhensible parce qu’il n’est pas écrit avec l’alphabet standard. La substitution consiste en effet à remplacer chaque caractère du message (généralement des lettres) par un autre caractère (qui peut être une autre lettre, un chiffre, un symbole... suivant le code).

De nombreux codes connus sont utilisés et reconnaissables en fonction de la structure du message illisible. Mais, les auteurs les utilisent rarement tels quels et ils font preuve d'originalité (dans la façon d'amener le code ou de le détourner…).

Nous allons présenter une liste non exhaustive des codes les plus courants ci-dessous en les triant par type de caractères présents :

Avec des lettres

Avec des chiffres

Avec des points ou des traits

Avec des symboles

Attention ! Comme expliqué en introduction, les auteurs sauront faire preuve d'originalité pour vous surprendre en détournant les codes présentés… Par exemple, ce message “HohoHoHohoHo HohoHohoHoho HohoHoHo Ho” qui semble n’appartenir à aucune catégorie est en fait du morse retravaillé. En effet, on peut voir que “Hoho” remplace le tiret et “Ho” remplace le point.

Aller plus loin

Toutes les méthodes de substitution que nous avons évoquées précédemment sont simples car elles associent un caractère à un autre unique. On appelle cela des substitutions mono-alphabétiques.

Il existe des substitutions plus complexes qui vont, cette fois-ci, utiliser une clef pour chiffrer le message. On parle alors de cryptographie et de substitution poly-alphabétique. Nous allons présenter le plus connu et lister quelques variantes :

  • Chiffre de Vigenère :

    Le chiffre de Vigenère (page Wikipedia) est une amélioration décisive du code César (décalage d’un certain nombre de rangs dans l’alphabet). Sa particularité étant qu’il ne décale pas toutes les lettres du même nombre de rangs mais qu’il utilise une clef pour cela.

    Voici comment on procède pour chiffrer le message “CALENDRIER” avec la clef “AVENT”.

    On commence par répéter la clef sous le mot à chiffrer (autant de fois que nécessaire) :

    CALENDRIER
    AVENTAVENT

    Puis, on remplace les lettres de la clef par leurs rangs dans l’alphabet (en suivant A=0, B=1, …) :

    CALENDRIER
    0214131902141319

    Ces nombres indiquent alors le décalage à effectuer sur chaque lettre de “CALENDRIER” :

    CALENDRIER
    0214131902141319
    CVPRGDMMRK

    Le message chiffré est donc “CVPRGDMMRK”. On remarque alors facilement les subtilités de ce type de chiffrement :

    • Les lettres R et I de “CALENDRIER” deviennent toutes les deux des “M” ;
    • Les deux R de “CALENDRIER” deviennent deux lettres différentes : “M” et “K”.

    Il devient alors très difficile de retrouver le message d’origine en remplaçant les lettres une par une comme on peut le faire avec les substitutions mono-alphabétiques.

    Pour décoder le message, il faut utiliser la clef et effectuer le parcours précédent à l’envers. Ou utiliser les outils disponibles en ligne qui permettent de gagner du temps.

  • Autres chiffres connus :
    D’autres procédé utilisent une clef de chiffrement comme le chiffre de Vigenère : le chiffre de Beaufort, le chiffre de Porta, le chiffrement autoclave, etc. Tous sont présents sur le site dcode.fr.
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Extraction

Il arrive qu’un message ne veuille rien dire au départ tant qu’on ne connaît pas la position des éléments importants qui le compose. L’extraction est ce procédé qui consiste à indiquer au joueur les éléments qu’il doit prélever en lui donnant ou en lui faisant deviner sa place.

Comme nous allons le voir, il est ainsi possible d’extraire des lettres dans des mots ou même des mots dans des contenus plus longs.

Dans les mots

Généralement, le joueur va être amené à associer des mots et des nombres (il est possible que l’auteur donne l’un des deux éléments et fasse deviner l’autre ou que les deux soient à deviner indépendamment). Par exemple, supposons que l’on ait abouti aux jours de la semaine associés aux nombres suivants :

LUNDI : 4
MARDI : 2
MERCREDI : 5
JEUDI : 3
VENDREDI : 3
SAMEDI : 5
DIMANCHE : 4

On va alors extraire, la 4ème lettre LUNDI, la 2ème de MARDI, …, jusqu’à la 4ème de DIMANCHE pour finalement obtenir : DARUNDA. Ici, il s’agit d’une ville en Inde donc les lettres semblent déjà ordonnées mais il faudra parfois les réordonner pour obtenir la réponse.

Dans un texte

Parfois, les énigmes présentent ou font référence à un texte plus long. Dans ces cas précis, l’extraction est souvent donnée par un ensemble de nombres pour indiquer l’élément à extraire.

Quelques exemples :

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Recherche

Lorsque vous pensez avoir résolu l’énigme mais que la réponse que vous obtenez ne correspond pas au format de réponse attendu ou tout simplement qu’elle ne fonctionne pas, c’est sûrement qu’il va falloir faire une petite recherche avec ce que vous avez obtenu.

Généralement, les créateurs d’énigmes vont se baser sur un site connu et fiable (Google, Wikipedia, etc.) pour vérifier que le résultat sur lequel ils veulent vous emmener est correctement trouvable.

Les éléments que vous devez utiliser peuvent prendre plusieurs formes :

Avec une question

Une énigme pourrait aboutir à la question suivante : “Qui a publié l’un des premiers livres de Noël au Japon ?”. Selon votre culture, vous pourriez déjà avoir la réponse, mais, si ce n’est pas le cas, une simple recherche en sélectionnant les bons mots clés de la question “premier livre Noël Japon” vous mènerait vers la réponse : “Shindô Nobuyoshi”.

Avec des mots clés

Une autre façon de vous faire visiter la même page pour une énigme serait de sélectionner un certain nombre de mots clés de la page (qui ne veulent pas forcément dire quelque chose à première vue). Par exemple : “sauvetage - Hayashi - montagnes” renvoie vers la même page que pour la recherche précédente. Si le visuel montrait de plus un ouvrage sur lequel le titre est manquant, on pourrait supposer que la réponse attendue est “Santa Kurô”.

Avec des coordonnées

Si vous obtenez des coordonnées géographiques (et que la réponse attendue n’est pas un lieu), il peut être intéressant d’aller voir ce qui se trouve à cet endroit. Il est possible d’utiliser le site Coordonnees-gps.fr pour cela (ils acceptent les différents formats de coordonnées). Par exemple, en cherchant les coordonnées “48°35'00.2"N 7°44'45.4"E”, vous arriverez sur la “Place Kebler, à Strasbourg”. En vous renseignant un peu plus, vous auriez pu voir que cette place accueille le Grand Sapin tous les ans à Noël.

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Annexe A : Substitutions les plus courantes

Télécharger l'Annexe A
RangBinaireMorseBraillePigPenTempliersFridericiSémaphoreRadio (OTAN)ASCII
A100001Alfa65
B200010Bravo66
C300011Charlie67
D400100Delta68
E500101Echo69
F600110Foxtrot70
G700111Golf71
H801000Hotel72
I901001India73
J1001010Juliett74
K1101011Kilo75
L1201100Lima76
M1301101Mike77
N1401110November78
O1501111Oscar79
P1610000Papa80
Q1710001Quebec81
R1810010Romeo82
S1910011Sierra83
T2010100Tango84
U2110101Uniform85
V2210110Victor86
W2310111Whiskey87
X2411000X-ray88
Y2511001Yankee89
Z2611010Zulu90
[Tableau inspiré d’une réalisation de L’Antre de Néo]
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Annexe B : Références les plus courantes

B1 : Le tableau périodique des éléments chimiques

Tableau périodique des éléments chimiques

B2 : Les mélanges de couleurs

À l'écran (lumière) :Sur le papier (peinture) :
Synthèse additive Synthèse soustractive
[Source des images : MethodePhysique.fr]

B3 : Les codes postaux et codes INSEE

Chaque ville française dispose d’un code INSEE unique et d’un code postal (non unique) : base officielle

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Sites utiles

Cette page regroupe de nombreux outils. La plupart sont facultatifs mais nous tenions à l'inclure dans un souci d'équité entre joueurs débutants et joueurs confirmés :

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Crédits

Ce guide a été rédigé par Chococervo.fr avec l'aide de sa Communauté Discord.

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